Le Post du mois
Encoooore des résolutions !?
Avez-vous, comme nous, cette manie presque enfantine de tomber chaque fin d’année dans le panneau des « bonnes résolutions » ? Comme si c’était un moyen de se fabriquer une meilleure vie, de se tailler une nouvelle peau ? Alors que personne ne nous le demande. Alors que cela pourrait se faire n’importe quand, sans tambours ni trompettes. Et bien non : on brame à tue-tête la longue liste de ce qu’on s’engage à faire, et on prend tout le monde à témoin comme pour mieux s’obliger soi-même. Et trois semaines plus tard – un mois tout au plus, elles sont enterrées vite-fait, bien fait dans la plus grande des discrétions…
Mais quoi !? On exige déjà tellement de soi par ailleurs et 364 jours par an, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’on les laisse tomber, ces merveilleuses résolutions. Ce qui est plus gênant, c’est de continuer à se leurrer en pensant qu’on va les tenir, alors même qu’on n’en a ni le courage, ni l’énergie, pour ensuite se mener la vie dure parce qu’on n’y parvient quasiment jamais !
Alors, notre cadeau de début d’année c’est de vous inviter à laisser carrément tomber toutes ces choses que vous vous imposez et dont vous n’avez de toutes façons pas envie – et au diable ce que vous pensez qu’on va penser de vous – et de vous autoriser à commencer à réfléchir à ce qui vous fait réellement rêver (ce qui est loin d’être chose aisée). Quant au bureau, c’est la même chose : allez surtout chercher du côté des idées et des méthodes qui vous enthousiasment, car il y a fort à parier qu’elles seront également efficaces et productives. Dans tous les cas, ce qu’on peut vous promettre, c’est que si vous trouvez ce qui vous inspire, cela deviendra très vite une résolution que vous n’aurez aucun mal à tenir !
Bonne année 2016.
L’équipe Najberg Milne
Le Performer du mois
Mouseland
En faisant ce discours qui date de 1944, Thomas Douglas – ancien premier ministre de la Saskatchewan (province du Canada), sait pertinemment que rien ne vaut une histoire pour marquer les esprits.
La différence, ici, c’est que son histoire dure cinq bonnes minutes, qu’elle se fait lors d’un meeting politique et que c’est une histoire… pour enfants. A ce jour, ce discours reste l’une des paraboles les plus puissantes de l’Histoire canadienne.
https://www.youtube.com/watch?v=T77UyD9EqME
What’s in it for you?
Ne pas lire SVP
A tous les conférenciers, orateurs, formateurs et enseignants à qui l’on demande de prendre la parole en qualité d’experts : lire n’est pas présenter. Il est pour ainsi dire impossible de lire un texte et d’établir une connexion authentique avec son auditoire. Lorsqu’on lit, tout change : la posture, le comportement et la façon d’interagir (en l’occurrence, ici, l’absence d’interaction). A moins de s’appeler Guillaume Gallienne et que vous lisiez Stendhal, la lecture d’un texte risque de vous savonner la planche, car « tout ce qui ne rapproche pas, éloigne »… Epargnez-vous le déplacement et envoyez-leur le document ! Car ils ont appris à lire depuis longtemps. Et ils seront plus à l’aise pour le faire chez eux. En revanche, si vous souhaitez être influent lors d’un colloque, il va falloir faire autrement.
On peut d’un côté, essayer d’apprendre à lire à voix haute d’une façon telle, qu’elle donne l’illusion qu’on s’adresse à quelqu’un les yeux dans les yeux. Si vous y parvenez, merci de nous recontacter pour nous expliquer votre méthode. Ou bien, on peut apprendre à parler sans avoir à lire. Allez, vous maîtrisez d’ores et déjà votre sujet ! Il vous suffit de « connaître » suffisamment votre texte pour pouvoir vous en détacher et entrer de nouveau dans une relation de communication avec votre auditoire.
Ce que les gens sont venus écouter, c’est vous et votre expérience, ce n’est pas cette voix robotique et ennuyeuse. Les gens veulent voir, sentir, être touché par le professionnel que vous êtes, la femme ou l’homme que vous êtes, avec ses difficultés et ses questionnements.
Et quoi d’autre ailleurs ?
Curiosité !
Si la surprise fait le sel de la vie, la curiosité en est le moteur. Aujourd’hui nous vous proposons une lecture qui n’a, en apparence, qu’un lien très lointain avec le thème de nos newsletters puisqu’il y est question de physique. Pas la physique au sens où nous avons l’habitude de vous en parler (échauffement et performance), mais bien des sciences physiques !
Carlo Rovelli est l’auteur d’un ouvrage à la fois technique et documenté, mais aussi éminemment humain et poétique. Et c’est exactement ce qui nous semble caractériser la relation humaine et l’art oratoire : faits de techniques et de savoir-faire, mais aussi profondément humain et complexe à déchiffrer.
Ce livre tente de faire le point, de la façon la plus simple et la plus humble qui soit (encore une leçon à retenir en présentation), sur l’état de l’art en matière de sciences physiques. Le tout est un condensé de savoir passionnant, renversant et qui donne à comprendre que comprendre ne veut pas dire tout embrasser, mais rester ouvert à l’inexplicable, à l’irrationnel, à l’infini !
Sept brèves leçons de physique, Carlo Rovelli – Edition Odile Jacob, 2015.
L’actu Najberg Milne
Nos prochains trainings interentreprises
A Paris, les 28 et 29 avril 2016. Pour réserver, écrivez-nous à js.pigeau@najbergmilne.com.
A Londres, les 13 et 14 avril 2016. Pour réserver, écrivez-nous à info@najbgermilne.com.
Le lien du mois
Nos clients sont formidables
Amandine Lepoutre est la fondatrice de la Société Anonyme, une agence de communication pas comme les autres qui s’intéresse à l’initiative, aux individus et à leurs potentiels et à ce que le monde professionnel réserve de surprises…
Nous travaillons avec Amandine depuis quelques temps et nous sommes ravis de pouvoir vous montrer sa performance lors du TEDx Celsa ! Elle nous parle de son parcours et de sa conception de la communication et comment travailler la relation est le premier maillon vers un monde meilleur.
https://www.youtube.com/watch?v=oCwx_1bNfHo
A pratiquer
Dire merci
J’entendais quelqu’un moquer un séminaire de management qui se proposait de réapprendre à remercier ! Deux jours passés à se dire merci et à revaloriser le remerciement, est-ce de trop ?
Remercier pour manifester votre gratitude. Remercier vos collaborateurs, vos équipes, vos proches pour ce qu’ils ont fait pour vous. Merci pour leur signifier que vous n’auriez pu réussir sans eux. Merci pour leur signifier que leur présence à vos côtés vous a été d’un immense réconfort dans les moments difficiles, lorsque rien ne semblait certain. Merci parce que vous aussi, vous aviez peur d’échouer. Merci parce que leur présence compte à vos yeux et que cela les rend irremplaçable.
Un merci, pour vous rapprocher d’eux.
Les raisons de dire merci sont innombrables. Quotidiennes. Essentielles.