Le Post du mois
Le plaisir de l’adversité !
Si tout nous était donné, rien n’aurait de goût. S’il suffisait de décider de devenir acteur pour que la réussite sourie immédiatement, plus personne ne participerait au moindre casting. C’est souvent parce que nous savons que quelque chose demande du travail et des efforts que nous sommes tentés d’embrasser une carrière.
Et pourtant, au premier coup dur, à la première rejection, déjà la plupart d’entre nous songent à abandonner, parce que c’est trop dur, parce que rien ne se passe comme prévu… alors justement que rien n’est prévisible.
Si vous choisissez un chemin que vous savez difficile et semé d’embûches, lorsque les premières difficultés se présentent, souvenez-vous que ce sont précisément ces difficultés qui donnent leur sel à vos entreprises et que sans elles, vous ne seriez sans doute pas là !
L’Orateur du mois
The new POTUS
Puisque nous vivons dans un monde où Donald Trump est le nouveau président élu de la plus grande puissance économique de ce monde, il semble important de se rappeler que la peur de l’autre est et reste un puissant moyen d’attirer à soi les votes de ceux que cet “autre” terrifie.
Mais, lorsque l’on y regarde de plus près, “l’autre” n’est jamais ce monstre qu’on imagine. “L’autre” n’est pas le vrai danger. Le vrai danger c’est cette force de résistance en nous qui nous retient de faire ce que nous pourrions accomplir. Si la plupart des gens étaient en route pour devenir qui ils sont, les Trump de tous bords n’auraient plus aucun auditoire.
Le vrai monstre est à l’intérieur. C’est celui qui s’applique à nous laisser séduire par des discours simplistes plutôt qu’à fournir le travail qui ferait de nous de plus grands artistes, de meilleurs parents, de plus sincères amis, des voisins plus attentionnés.
« Donc, premièrement, permettez-moi d’affirmer ma ferme conviction que la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même — l’indéfinissable, la déraisonnable, l’injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant. » Franklin D. Roosevelt
Ils l’ont vécu avant vous
Dans un monde fait d’incertitude
Les acteurs le savent, le vivent et l’expérimentent tous les jours : aucun d’entre eux ne sait vraiment de quoi demain sera fait. C’est le prix de la liberté nécessaire pour pratiquer ce métier. L’incertitude.
Pour beaucoup, cette incertitude est insupportable. Ils paient alors le prix pour acquérir plus de certitude, et ce prix est une certaine part de leur liberté ou de leurs économies.
Ce qui a de la valeur, ce qui donne le plus de satisfaction est rarement le fruit de la certitude. Apprendre à vivre dans une certaine incertitude, être ouvert au fait que tout n’est pas certain, écrit, contrôlé, est sans doute la meilleure façon d’enrichir le quotidien.
Se confronter à l’incertitude est une question d’habitude. Terrifiante dans les premiers temps, elle devient rapidement une compagne que vous saurez reconnaître.
À pratiquer
S’il vous a fallu travailler
Plus nous pratiquons ce métier de coach et de formateur, plus nous nous étonnons de voir la plupart des gens considérer le savoir-faire et les compétences des autres, durement acquis durant des années de travail et d’investissement, comme des talents.
En écoutant un guitariste hors pair : « Quelle chance ! J’aurais aimé avoir ce talent. ».
Face à une intervenante qui s’exprime avec aise et assurance : « Quel talent, c’est une oratrice née ! ».
Admirant le copain qui sait tout réparer : « Si seulement la nature m’avait donné des gènes de bricoleur ! ».
Comme si une fée se penchait sur nos berceaux à la naissance pour distribuer les talents aux uns et aux autres, et décider de ce que nous pourrons ou ne pourrons pas faire pour le reste de notre vie.
Ces affirmations sont une excellente façon de se dédouaner et d’abandonner la responsabilité de notre développement personnel à des forces extérieures comme dieu ou nos parents ou encore notre éducation…
S’il faut du temps et des efforts et de la volonté pour y arriver, c’est alors une compétence. Dieu ou la génétique ne seront pour rien dans vos succès. Tout le crédit vous appartiendra !
Et quoi d’autre ailleurs ?
Génie en herbe
Alors qu’il était encore un jeune homme, pas encore ce génie dont tout le monde connaît l’existence, Albert Einstein n’avait aucune idée de ce qu’il voulait faire de sa vie. Aucune.
Autant pour ceux qui pensaient qu’il était né physicien ! Si tel était le cas, il est probable qu’il aurait découvert plus tôt que là était son domaine d’expertise !
Parce qu’il ne savait que faire, le jeune Albert a passé près d’une année à Pavie, en Italie, inoccupé, ou presque. Il assistait quand cela lui chantait à un cours de ceci ou un cours de cela, en auditeur libre… Il se laissait la possibilité – et ses parents aussi – et le temps de découvrir ce qui lui donnait le frisson, ce qui le tentait, ce qui l’attirait ! Pas parce que c’était dans ses veines et ses gènes, mais parce que c’était là, devant lui et que cela lui semblait intéressant !
Ne rien faire, attendre, s’ennuyer, buller, peut ouvrir la porte qui mène au génie, porte qui s’ouvre sur une route pavée de travail.
L’actu Najberg Milne
Captiver & Convaincre à Bruxelles et à Paris !
Les 9 et 10 mars prochains, Najberg Milne vous propose une nouvelle session inter-entreprise à Bruxelles. Après Londres et Paris, nous poursuivons notre conquête de la capitale européenne… N’hésitez-pas à en faire part à vos connaissances professionnelles et privées !
Les 2 et 3 mai, ce sera le tour de Paris d’ouvrir une session de Captiver & Convaincre. Pensez à vous inscrire rapidement, les places partent vite !
Pour tout renseignement :
js.pigeau@najbergmilne.com ou f.maurin@najbergmilne.com
Le lien du mois
Quand Usain Bolt perdait…
Regardez bien cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=3FTW_UCj-vM
Surpris ?
Oui, Usain Bolt ne finit que 4ème… c’est pourtant la même foulée, le même homme, quelques années avant son record du monde, avant ses exploits, avant l’Usain Bolt que le monde entier connaît maintenant.
Avant cet homme-là, avant celui qui semble né pour gagner, celui pour qui la victoire semble si facile, si évidente, si naturelle, il y avait celui que vous venez de voir, celui qui perdait, celui qui se demandait encore comment devenir le meilleur. Celui qui n’avait que le potentiel de devenir champion.
Facile d’oublier tous les moments de doute et d’effort une fois sur la première marche du podium… Pourtant, ce sont ces moments qui font les champions, qui façonnent ceux qui réussissent.
Le potentiel est là, encore faut-il le modeler, le former…