Le Post du mois
Jamais les mains vides !
Ma grand-mère avait coutume de dire : « quand tu vas d’une pièce à l’autre, veille à ne jamais te déplacer les mains vides : il y a toujours une assiette à débarrasser, un objet à ranger… Plus tard, ta tête et tes jambes te diront merci ».
Lors d’un rendez-vous avec un client, ce principe s’applique de même ; on doit toujours s’y rendre avec un objectif précis en tête. C’est-à-dire une action (interne ou externe) à laquelle vous voudriez amener votre client. Et qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : les réunions régulières (inscrites dans le contrat qui vous lie) durant lesquelles on se borne à échanger des informations (les chiffres du moment, les données techniques, ce qui a été réalisé…) ne servent à rien… si on s’arrête là. Car, après tout, il suffirait d’envoyer un document contenant ces mêmes informations, aux personnes concernées.
Une réunion de ce genre est utile seulement lorsqu’on est capable de la transformer en opportunité. Si l’objectif ultime, par exemple, est de faire en sorte que ce client reste un client, demandez-vous comment, d’une manière ou d’une autre, ce rendez-vous régulier peut à chaque fois servir cet objectif. Par exemple : une des phases du contrat ne se passe pas idéalement ? L’objectif devient alors : rassurer votre interlocuteur, et passer du temps à lui expliquer pourquoi il y a eu des ratés, comment vous les avez résolus et ce que vous allez faire pour que ça ne se reproduise plus. Autre exemple : le client est ravi de vos services ? Alors peut-être est-il temps de le familiariser avec d’autres prestations qui pourront l’aider par ailleurs. Et dans ce cas, il convient de préparer l’entrevue en listant au préalable toutes les questions que votre interlocuteur pourrait se poser…et la meilleure façon d’y répondre.
Vous nous avez entendu le dire et nous ne le répèterons jamais assez : le temps de nos clients et le nôtre est précieux. Il faut donc profiter de ces moments de vive voix pour réaliser ce qu’un document peut difficilement faire tout seul : captiver, émouvoir, convaincre…et agir.
Le Performer du mois
Michel Petrucciani
Désirer, croire en soi, avoir la volonté de faire ce qu’il faut, d’accepter l’inconfort, de mettre de l’énergie dans sa performance, de persévérer – intelligemment, encore et toujours… Ça vous rappelle quelque chose ? C’est la recette de la création du Talent. Ce talent qui ne s’obtient jamais à la naissance. Allez jeter un œil à ce qu’a accompli Michel Petrucciani. Car pour le coup, à Michel, rien ne lui a été donné à la naissance…
https://www.youtube.com/watch?v=kwaLtCZYgn4
What’s in it for you?
L’entreprise : un collectif d’êtres humains
Tous les spécialistes du marketing « produit » auprès des particuliers savent de longue date que leur métier s’appuie majoritairement sur la manière dont ils vont susciter une certaine gamme d’émotions pour créer un intérêt, une envie ou une impulsion d’achat chez leurs clients.
Paradoxalement, le monde du B to B semble passer complètement à côté de cette dimension des émotions, sous prétexte qu’il s’adresse à des entreprises et non plus à des particuliers… Dès lors, il s’imagine qu’il parle à une catégorie d’individus ultra-rationnels et dénués de sentiments. En somme : des robots. Ou bien des clones de M. Spock.
Alors, voici pour vous l’un des secrets les mieux gardés de l’économie moderne : les individus qui composent les organisations privées ou publiques sont des êtres humains comme les autres. Comme les autres ils ont des sentiments, des difficultés, des questions et des doutes. Comme les autres ils sont les victimes du stress, des pressions et des contraintes. Et même s’ils prennent leurs décisions au nom d’une entité plus grande, à travers le filtre d’une série de règlements intérieurs, de stratégies de groupe, d’exigences de rentabilité et d’économie, ce sont tout de même des femmes et des hommes qui fonctionnent selon les mêmes canevas… que les autres.
Comme les autres, ils ont besoin qu’on les entende, que l’on s’occupe d’eux, qu’on les intéresse et qu’on les aide à mieux faire leur travail. D’abord pour eux-mêmes, et ensuite pour la corporation dont ils font partie.
Et tout cela ne s’accomplit pas à coup de chiffres, de tableaux Excel ou de slides power point. Cela n’est possible que lorsqu’un humain (vous) prend le temps de parler à un autre être humain (votre interlocuteur ou votre auditoire).
Ils l’ont vécu avant vous
Un verre de vin blanc
Après chaque formation, nous distribuons une fiche d’évaluation. Vous êtes sans doute familier de ce type de document.
Nous invitons les stagiaires à nous dire ce qu’ils ont apprécié ou pas…
Pour cela nous avons un rituel.
Une fois au calme, avec un verre de vin blanc lorsque cela est possible, nous lisons ces commentaires. Les éloges nous font du bien et les commentaires négatifs nous blessent un peu… le temps de terminer le verre de vin.
Une fois fini ce rituel, les bons retours comme les mauvais sont simplement considérés comme des informations qui vont nous aider par la suite.
Nous ne laissons pas les commentaires négatifs nous saper le moral, pas plus que nous ne les ruminons. Mais nous ne laissons pas non plus les commentaires positifs – et ils sont largement majoritaires, nous laisser croire que notre travail est terminé.
Notre désir de reconnaissance nous amène souvent à ne travailler qu’en vue d’obtenir des commentaires positifs. C’est un piège. Une chimère qui nous fait courir en vain.
De grands artistes n’ont reçu cette reconnaissance qu’une fois… morts… Cela ne les a pas découragés de poursuivre leur œuvre comme ils jugeaient devoir le faire, et non comme on les pressait de le faire.
La partie reptilienne de notre cerveau nous pousse constamment à nous assurer que nous faisons bel et bien partie de la tribu. Cette dynamique nous permet sans doute de nous sentir en sécurité, mais est-elle le garant de notre épanouissement ? Pire encore : facilite-t-elle la pleine expression de notre potentiel ?
Et pourtant, la pleine expression de notre potentiel est ce qui est attendu de pied ferme par la seule personne à laquelle nous devons rendre des comptes : nous-mêmes.
Et quoi d’autre ailleurs ?
La tomate : le fruit d’un labeur épanoui
Morning Star est une société américaine qui cultive et transforme des tomates. Elle fournit 40% du marché américain. Mais pas seulement. Depuis sa création en 1970, elle est aussi à la pointe de l’innovation managériale. Son axe principal, c’est le self-management. Littéralement, cela veut dire que chaque employé de Morning Star est responsable. De son temps de travail. De son organisation. De ses méthodes de travail. De son équipement. De son budget. De son salaire. Et de ses efforts harmonieux avec tous les autres employés.
Morning Star produit des tomates, donc. Elle ne cesse de grandir et ne connaît pas la crise. Elle a même fondé un Institut de Self-management dans lequel elle porte à la connaissance de tous la philosophie et les process d’un modèle promis à un bel avenir…
http://www.self-managementinstitute.org/
L’actu Najberg Milne
Une palette étendue de trainings
Si Najberg Milne est surtout réputée pour ses trainings en présentation professionnelles, elle a toutefois démontré au fil des années qu’elle excelle à répondre à nombre des problématiques différentes. Visite guidée, par le prisme des études de cas : https://www.najbergmilne.fr/cas-clients/a-letranger/
Le lien du mois
L’éducation finnoise : un début de réflexion pour nous ?
Même si, d’une année sur l’autre, les rapports du PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis) font varier son rang, la Finlande figure depuis une décennie parmi les systèmes d’éducation livrant les meilleurs résultats de la planète. Dans l’article en lien ci-dessous, vous découvrirez certains aspects inattendus de leurs méthodes :
A pratiquer
Contemplation = Réflexion 2.0
Si on la déshabille de sa notion religieuse ou esthétique, la contemplation peut devenir un formidable outil de réflexion, de créativité et de résolution de problèmes. La version française de Wikipédia en donne la définition suivante : « La contemplation est une application de l’esprit à voir et observer certaines réalités ». De manière pragmatique, voici ce que nous conseillons.
Trouvez-vous un endroit où vous êtes à l’aise et détendu, libre de tout stress ou pression. Inspirez et expirez profondément et tâchez de faire le vide dans votre tête. Puis, sur l’écran noir de votre esprit, accrochez l’idée ou la problématique sur laquelle vous aimeriez vous pencher. Et c’est tout. Ne faites rien, n’orientez pas votre pensée dans une sens ou un autre. Laissez juste l’idée trouver d’elle-même ses connexions et son déploiement. Refaites autant de fois que nécessaire l’opération jusqu’à ce que la solution qui émerge déclenche en vous de l’enthousiasme. C’est le signal. Puis repartez de cette nouvelle solution pour poursuivre votre processus de contemplation…